Guitare solo, Chant : Bernard Pannequin dit Crésus "Francis Thery & son orchestre" "Les Commodors" "Echafaud" "Tendance" "Bébert Philarmonic" "Mike Davidson" "Grand Angle"

Chant, Harmonica, Guitare Rythmique : Jean-Claude Remy "Tendance"

Guitare Basse, Chant : José Tancrez "Tendance"

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Des morceaux des Kinks et des Stones principalement, avec quelques titres des Beatles ainsi que des rocks classiques de Chuck Berry mais aussi de nombreux tubes de l’époque que j’enregistrais directement sur radio London (donc bien avant qu’ils soient édités en vinyle en France). Les titres de Move, Smoke, Them, Hollies, Easybeats, Spencer Davis, Lovin’ Spoonful, Turtles, Box-Tops, Buffalo Springfield, Jimi Hendrix…
(Bernard Pannequin)

Les Shazams ont joué en autre au Badinage, à la Croix d’Anzin, boîte au cachet 1950 où avait chanté Edith Piaf. L’endroit gardait de ces heures de gloire un grand piano à queue Steinway, ainsi qu’un orgue Hammond mais il était surtout le rendez-vous de nombreux groupes qui s’y produisaient aux mêmes dates, souvent 3 orchestres le dimanche.
Il y avait outre les Eclipses (bon groupe dans son genre et très connu sur place), les Commodors (de Comines), jouant surtout du Rhythm and Blues dans le style d’Otis Redding et Wilson Pickett. Certains groupes belges dont je n’ai pas gardé la mémoire des noms cartonnaient vraiment et il y avait une ambiance de folie dans cette boîte avec les filles qui dansaient et criaient comme aux plus belles heures de la beatlemania.
Mais aussi à l’Alliance Dancing, boîte plutôt 25-30 ans à la déco de style saloon de western, à la Poubelle où nous avons croisé les Wags.
Le vrai temple du rock à Lille se nommait l’Alvarez-Club. Un ensemble de 4 caves voûtées situé à côté des Bains Lillois, boulevard de la Liberté. Comme le nom l’indique, il avait été fondé par Mr Alvarez, propriétaire d’une école de danse et était ouvert le dimanche de 16h à 21h, sans vente d’alcool. Vu les boissons proposées et les horaires pratiqués, à part le boss et ses deux videurs, on n’y trouvait que des ados, 20 ans au maximum et la musique était à 100 % du rock anglais. Les Shazams s’y produisaient seuls ou avec d’autres formations selon les circonstances.
C’est ainsi que nous avons croisé en 1966 Manor’s Men Group (très bon groupe mais qui ne jouait pas encore de Rhythm and Blues à l’époque), les Wags, les Bin’s, les Pen-Thiers (où chantait Bernard Vilette, futur trompettiste dans Manor’s Men Group). Nous avons partagé l’affiche avec un groupe italien aussi où il y avait une chanteuse : I Davoli, dont je ne sais rien d’autre sinon qu’ils étaient beaucoup moins rock. En 68, j’y ai vu aussi les Yells. Mais que de souvenirs dans cet antre aux murs ruisselant d’humidité quand la boîte était pleine et que les fréquences basses vous traversaient les os ! Je crois que tous ceux et celles qui ont fréquenté l’endroit n’ont jamais pu l’oublier.
(Bernard Pannequin)

A l'Alvarez-Club pas tout à fait 100% de titres Anglais puisque, c'est là qu'a entendu (René Frédérick) pour le première fois de sa vie "Excuse moi partenaire" de Johnny, c'était en 64.